mardi 3 février 2009

Je ne voudrais pas vous décevoir


Bonjour, aimable planète Internet. J'ignore par quel obscur cheminement (Google, bouche à oreille?) tu es arrivée jusqu'ici, mais je te sens avide d'apprendre plein de choses sur Triancey, sa vie, son oeuvre, ses idées fumeuses et ses petites manies. Ta curiosité est bien légitime, chère petite planète, et je ne voudrais pas la décevoir... mais il y a un mais.

Le mais, c'est que je n'ai pas d'idée précise, voire pas d'idée du tout, de ce que je vais raconter ici. Certes, je suis assez amoureux de mon nombril d'une façon générale pour trouver facilement matière à remplir ces pages, mais je n'ai pas créé ce blog pour parler de mon nombril, ni d'ailleurs de rien du tout. A la date d'aujourd'hui, mardi 3 février de l'an de grâce deux mille neuf, je suis ici pour un motif certes très légitime, mais qui ne te concerne en rien: je veux juste voir comment fonctionne un blog, car une copine à moi m'a demandé de l'aider à fonder le sien. C'est tout! Donc, quelle que soit l'idée que tu as derrière la tête en venant farfouiller ici, sois bien assurée que pour le moment, ce qui me préoccupe n'a pas grand-chose à voir avec ta choucroute.

Mais bon, on cause, on cause, et l'air de rien on se dévoile... Je viens déjà de t'éclairer sur un aspect de ma personnalité, chère petite planète: je suis ce qu'on appelle un bidouilleur informatique (d'aucuns disent un geek, en franglais supposé). J'ai ce pouvoir étrange de comprendre plus facilement que d'autres le baratin technologique (ce qui ne veut certes pas dire que j'y comprends tout, et encore bien moins que je trouve toujours ça intéressant), et ce pouvoir, joint à mon affabilité naturelle, se transforme souvent en ma malédiction: chaque fois qu'une connaissance à moi a le moindre démêlé avec une technologie quelconque, vlan, ça rate pas, c'est à moi de comprendre, y compris quand ça ne m'intéresse pas le moins du monde.

Cette fois-ci, avec la technologie bloguesque, je ne suis pas trop mal loti: ça m'intéresse un petit poil. Mais mes commensaux n'hésitent pas à recourir à mon omniscience technologique supposée pour me demander d'ouvrir les paquets de cacahuètes récalcitrants, programmer les magnétoscopes et les séquences d'essorage des machines à laver, récupérer les carnets d'adresses de leurs vieux téléphones mobiles, remettre à l'heure leurs récepteurs GPS-station météo, changer les cartouches de leurs stylos quatre couleurs, coller des rustines sur leurs chambres à air, décrypter la notice de montage d'un lit pliant moldovalaque acheté à la Camif, etc. Chaque fois qu'il y a quelque chose de rasoir et d'imbitable à comprendre, vlan, on fiche ça dans les pattes de bibi.

Mais, chère petite planète, il faut que j'interrompe cette logorrhée: le devoir m'appelle, il faut que j'essaie de sauvegarder ce texte. Porte-toi bien et à bientôt peut-être (ceci n'est pas une promesse d'alimenter ce blog, en aucune façon).

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. En fête, le commentaire précédent avait été écrit par moi, et il a été supprimé par le même responsable. Quand je vous disais que je faisais des tests.

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  3. Damned! Gosh! Hell! Oh l'abomiffreuse fôte d'ortograffe que j'ai commise dans le commentaire précédent! Et dire que je ne peux que supprimer le commentaire, non le corriger! C'est une horreur, les blogs, quand on déteste les phautes.

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